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Quand la restauration assise copie la restauration collective à cause de la COVID 19

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La junk food est la base de la Dark kitchen qui copie la restauration collective dans ses méthodes

-70%, c’est la baisse du chiffre d’affaires de la restauration assise en 2020. Entre les phases de confinement plus ou moins strictes et les périodes de fermeture administrative, il leur a été compliqué de servir leurs clients. Alors un concept appelé Dark Kitchen s’est développé. Un concept qui devrait vous rappeler quelque chose…

Qu’est-ce que le concept des Dark Kitchen ?

Puisque les salles de restaurant sont fermées, certains entrepreneurs se sont concentrés sur la base de leur métier : la cuisine. Ils ont tout misé sur une offre en livraison, produite avec une équipe et des locaux restreints. L’entreprise produit les repas, assure le marketing digital et s’associe à des services de livraison comme Uber Eat pour délivrer ses plats commandés via une application mobile ou un site web. Ce qui ne les empêche pas de faire appel à des intérimaires pour ces brigades. Contactez votre agence Thedra pour faire de même.

Et que peut-on manger en « Dark kitchen » ?

Aujourd’hui, il faut bien reconnaître que ce concept propose avant une nourriture de type street-food, facile et rapide à monter et qui puisse supporter la livraison. Ainsi donc, Sushis, pizzas, rôtisserie, sont les offres principalement proposées.

La rôtisserie est un incontournable de la dark kitchen

Mais pas seulement. Le chef médiatique étoilé Thierry Marx a reconfiguré un de ses restaurants sur ce mode de production et vente. Cela lui permet de faire travailler une partie de ses équipes. Cette restauration offre de possibles débouchés à tout le secteur de la restauration traditionnelle.

Innovation ou réinvention ?

Pour qui travaille dans la restauration collective, le concept devrait rappeler quelque chose. Finalement, ces startupers réinventent… la cuisine centrale. Un concept tellement novateur qu’il est la base même de la restauration collective depuis plusieurs décennies.

La différence ? Une plus grande segmentation encore des activités professionnelles. Ici, l’entreprise de restauration ne se préoccupe même plus de l’acheminement des plats. Mais cela a un coût, car les plateformes de livraison sont gourmandes et profitent même de positions dominantes pour commercialiser les cuisines ET les coursiers dans un même pack.

Quand la restauration collective cherche un autre chemin

Nous l’évoquions dans notre article le mois dernier sur la digitalisation de la restauration collective , la crise sanitaire oblige aussi le secteur à se moderniser. Pour cela, les entreprises de la restauration collective ont misé sur ce qui fait leur force : l’organisation et l’antériorité.

Le restaurant d’entreprise, la cantine scolaire, auront de nouveaux visages au sortir de la pandémie. Il est possible d’agir aujourd’hui, pour prendre en main ces nouveaux marchés émergents.