Dans les cuisines, en salle ou à la réception, les meilleures recommandations viennent souvent… des collègues eux-mêmes. Pourtant, la cooptation directe reste peu structurée dans le secteur CHR (Cafés, Hôtels, Restaurants), alors qu’elle pourrait devenir un outil redoutable pour recruter vite, bien, et avec sens.
Pour passer d’une recommandation informelle à un levier RH performant, il faut lever quelques freins très concrets.
Commençons par ceux perçus par les collaborateurs.
Pourquoi ça bloque côté salarié ?
Reconnaissance insuffisante
On recommande un ex-collègue ou un ami… mais sans réelle valorisation. La cooptation reste alors du bouche-à-oreille discret, perçu comme un “coup de main” informel plus que comme un véritable acte RH collaboratif.
Risque perçu par le salarié
Si la personne cooptée ne tient pas la distance ou déçoit, celui qui a recommandé craint d’être tenu moralement responsable, voire jugé par son manager. Sans règles du type “zéro reproche” ni critères partagés, la cooptation peut être vécue comme une prise de risques…
Posture d’ambassadeur peu installée
En hôtellerie-restauration (CHR), surtout dans les petites structures, les équipes n’osent pas toujours se positionner comme relais RH. Par pudeur, par manque de confiance ou tout simplement parce qu’elles n’ont jamais été sollicitées. Résultat : peu ou pas de cooptation.
Ce qu’on oublie souvent : la cooptation est une posture de promoteur
Coopter, ce n’est pas seulement « recommander quelqu’un ». C’est projeter un talent dans une culture, un cadre, une équipe. Un bon coopteur ne lâche pas un nom au hasard : il connaît les attentes de l’établissement et sait identifier qui pourrait s’y épanouir. Très souvent, s’il coopte, c’est aussi qu’il s’y sent bien lui-même.
Cette posture mérite reconnaissance. La cooptation suppose une prime. Condition sine qua non pour en faire un levier durable et crédible — surtout au regard du coût d’un turnover mal anticipé : c’est un investissement très mesuré.
La carte de la cooptation face à la pénurie de candidats
Chez Thedra, nous sommes en lien direct avec les réalités du terrain : tous les métiers, tous secteurs confondus, vont manquer de candidats. La cooptation est une carte à jouer dès maintenant pour garder un temps d’avance sur les besoins opérationnels de recrutement.
Nous l’activons d’ailleurs aussi avec nos intérimaires, en leur proposant de recommander des profils autour d’eux. Cela nous permet d’élargir les viviers, de renforcer le lien de confiance, et de toucher des candidats que les canaux classiques ne suffisent plus à capter.
Et nous, on échange avec vous sur la méthode.
Au-delà de la recherche de candidats, nous partageons aussi notre vision du recrutement avec nos clients. Dans nos échanges, on parle vivier, posture interne, engagement des équipes. La cooptation devient alors une solution concrète, pragmatique et activable rapidement.
Pas de dispositif complexe : juste une manière simple d’ouvrir le recrutement, en s’appuyant sur ceux qui connaissent le mieux votre métier. Nos équipes Thedra sont à votre écoute pour répondre à votre besoin.

Lexique
Secteur CHR
Cafés, Hôtels, Restaurants : l’ensemble des établissements de boisson, d’hébergement et de restauration (bars, hôtels, restaurants, traiteurs).
Définition — Cooptation
Dans le CHR, la cooptation est un recrutement par recommandation structurée : membres de cuisine, salle ou réception proposent des talents de leur réseau selon des critères définis et avec prime associée. À la clé : embauche plus rapide, intégration plus sûre, turnover et coûts réduits.